lundi 25 juin 2012
Somewhere on the beach
Sorti en mai, Bloom, le quatrième album de Beach House, s'est installé durablement sur mes platines. Rien de révolutionnaire dans la pop lumineuse de ce duo originaire de Baltimore, mais un charme persistant, qui s'accentue au fil des albums et finit par distiller une mélancolie digne d'un Mazzy Star. Victoria Legrand, nièce de Michel Legrand himself, chante d'une voix presque androgyne alors que son comparse, Alex Scally, fait scintiller ses guitares comme sur un disque de 4AD. Bref, vous l'avez compris, Beach House, c'est pas mal.
mercredi 13 juin 2012
Un oeil sur Richter
L'expo Panorama qui vient de s'ouvrir à Beaubourg et que l'on a déjà pu voir à la Tate Modern est une rétrospective assez splendide et idéale pour qui voudrait se plonger dans l'œuvre impressionnante de Gerhard Richter, considéré comme l'un des plus grands peintres vivants. Pas toujours facile d'accès le garçon, il est du genre à fuir les interviews ou à lancer ce genre de phrases : « J’ai une santé moyenne, une taille moyenne (1,72 m), je suis moyennement beau. Si j'évoque ceci, c’est parce qu’il faut avoir ces qualités pour pouvoir peindre de bons tableaux. »
Né à Dresde en 1932, Richter est plus tard passé à l'ouest et sa peinture, qui au fil d'une cinquantaine d'années, semble partir parfois dans tous les sens, est en fait sous-tendue par des thématiques fortes : le rapport à l'histoire, en premier lieu la période nazie, mais aussi les Brigades rouges, le 11-Septembre (Richter se trouvait ce jour-là dans un avion en partance pour New York !) ou tout simplement le passé familial. Un rapport très fort aussi à la photographie, qui inspire directement nombre de ses tableaux. Et puis un jeu souvent fascinant entre figuratif et abstrait. Bref, foisonnant, brillant, parfois dérangeant. Allez-y.
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