mercredi 11 juillet 2012

Un os pour Dupieux






Wrong, le nouveau film de Quentin Dupieux, sortira en salles début septembre. Avec la difficulté de succéder à l'épatant Rubber, qui, filmé au 5D, narrait les aventures d'un pneu serial killer. Film sans budget qui réjouissait par sa capacité à dévoiler une vraie écriture cinématographique au-delà de la gaudriole et de la provoc' inhérentes au sujet. Cette fois, sans pneu mais avec un peu plus de moyens, Dupieux part d'une idée on ne peut plus simple : un homme a perdu son chien. Partir sur les traces de Médor (en l'occurence le cleps s'appelle Paul) suffit au réalisateur pour installer son univers comico-absurde, avec cette fois des dialogues, et toujours une poignée de trouvailles qui donnent des scènes croustillantes. Mais une idée ne fait pas un scénario et c'est un peu là que le bât blesse. On finit par s'ennuier gentiment à suivre cette quête du canidé. A défaut de tomber sur un os, Dupieux démontre ici à la fois son talent et les limites de son approche. A suivre…

mercredi 4 juillet 2012

Dead or not dead ?


Bon alors, il est comment le nouveau Dead Can Dance ? Programmé pour août, il scelle donc les retrouvailles, seize ans après, de l'un des groupes phares du label 4AD. Et dès la première écoute, il y a comme une forte émotion à se laisser envahir par le son impressionnant de cette musique et la voix sortie des ténèbres de l'ami Brendan Perry. Même sensation, sur second morceau, à l'apparition vocale de Lisa Gerrard. Nostalgie ? Je ne sais pas, j'ai toujours eu comme un doute sur la vraie valeur de ce groupe auquel je suis pourtant attaché, ce côté parfois pompeux des orchestrations alors que dans le même temps certains morceaux (The Host of Seraphim, Yulunga, etc) m'ont toujours semblé d'une intensité assez remarquable. Je n'aurai pas la réponse à ce doux paradoxe en écoutant Anastasis, album tout à fait honorable pour un come-back, qui comporte son lot de vrais beaux instants, surtout en début d'album, mais s'enlise parfois dans un soupçon d'ennui.