A première écoute, on n'est pas forcément bluffé par le nouveau Nick Cave. Le terrain est trop connu pour créer la surprise et le tempo général, assez lent, n'aide pas à générer une grande surexcitation. Mais ce serait évidemment sous-estimer ce bon vieux Nick que d'en rester là. Epaulé de ses Bad Seeds quoique privé du complice de toujours, Mick Harvey, qui a rendu les armes, le crooner australien livre en fait une copie à déguster sans se presser, un peu longue en bouche et âpre juste ce qu'il faut. De Jubilee Street à Water's edge jusqu'au somptueux final Push the sky away, Cave déploie son talent avec une retenue salutaire. Pas trop d'esbroufe, une furie relativement contenue, même si l'album flotte sur un brasier, quelques mélodies vraiment bien troussées et le tour est joué. Pas de surprises, non, mais l'un des meilleurs albums de son auteur, ce qui n'est pas rien.
mardi 19 février 2013
Mauvaise graine
A première écoute, on n'est pas forcément bluffé par le nouveau Nick Cave. Le terrain est trop connu pour créer la surprise et le tempo général, assez lent, n'aide pas à générer une grande surexcitation. Mais ce serait évidemment sous-estimer ce bon vieux Nick que d'en rester là. Epaulé de ses Bad Seeds quoique privé du complice de toujours, Mick Harvey, qui a rendu les armes, le crooner australien livre en fait une copie à déguster sans se presser, un peu longue en bouche et âpre juste ce qu'il faut. De Jubilee Street à Water's edge jusqu'au somptueux final Push the sky away, Cave déploie son talent avec une retenue salutaire. Pas trop d'esbroufe, une furie relativement contenue, même si l'album flotte sur un brasier, quelques mélodies vraiment bien troussées et le tour est joué. Pas de surprises, non, mais l'un des meilleurs albums de son auteur, ce qui n'est pas rien.
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