samedi 19 octobre 2013

Un peu léger, Mister Tellier


Après le délirant et relativement indigeste My god is blue, Sébastien Tellier revient à un exercice plus convenu avec un album quasi-instrumental, Confection. Plus sobre, pas du tout electro, mais quand même sur des terres très familières. Tellier est rompu au jeu d'équilibriste entre kitscherie et mélancolie, il y plonge une fois encore, mais sans grande conviction, semble-t-il. Eternels relents gainsbouriens, clins d'oeil à François de Roubaix, tout cela, on connaît par cœur, à tel point qu'à plusieurs reprises, on croit entendre La Ritournelle au long de ce court disque. Seul détonne un morceau, le très vilain Waltz, qui a le mérite d'hérisser le cheveu. Plaisant si on est prêt à se contenter de peu, sinon, pour du Tellier inspiré, prière de revenir dix ans en arrière.

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