"La révélation espagnole de ce siècle". Pedro Almodovar en fait un peu trop lorsqu'il adoube ce second film de son compatriote Carlos Vermut. Globalement réussi, la Nina de Fuego n'est pas exempt de faiblesse : on lui reprochera surtout une certaine lenteur et un maniérisme parfois superflu, qui frise l'exercice de style. N'empêche : porté par la présence magnétique de l'actrice Barbara Lennie, qui campe un personnage génial et barré, le film se déploie au travers d'un labyrinthe narratif astucieux, où l'excentrique côtoie le glauque, dans un format à la fois classique et glacial. Les pièces du puzzle et les différents personnages, dans l'ensemble bien névrosés, finissent par se rassembler en un dénouement vraiment explosif. Pas dénué d'humour heureusement, la Nina de Fuego n'est pas le chef d'oeuvre annoncé, mais un bel objet de cinéma, qui au passage ravira les amateurs de cicatrices.
dimanche 6 septembre 2015
Une fille dans le vent
"La révélation espagnole de ce siècle". Pedro Almodovar en fait un peu trop lorsqu'il adoube ce second film de son compatriote Carlos Vermut. Globalement réussi, la Nina de Fuego n'est pas exempt de faiblesse : on lui reprochera surtout une certaine lenteur et un maniérisme parfois superflu, qui frise l'exercice de style. N'empêche : porté par la présence magnétique de l'actrice Barbara Lennie, qui campe un personnage génial et barré, le film se déploie au travers d'un labyrinthe narratif astucieux, où l'excentrique côtoie le glauque, dans un format à la fois classique et glacial. Les pièces du puzzle et les différents personnages, dans l'ensemble bien névrosés, finissent par se rassembler en un dénouement vraiment explosif. Pas dénué d'humour heureusement, la Nina de Fuego n'est pas le chef d'oeuvre annoncé, mais un bel objet de cinéma, qui au passage ravira les amateurs de cicatrices.
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