Si la modeste vocation de ce blog n'est pas de tirer sur les ambulances mais plutôt de se tourner vers des projets réussis ou des artistes prometteurs, difficile quand même de ne pas s'attarder quelques instants sur le destin de Bloc Party. Un groupe qui incarnait, il y a une dizaine d'années, la rencontre fort excitante entre un héritage indie flamboyant et ce qu'on pouvait alors imaginer comme le futur du rock. En tout cas l'un des possibles. En 2005, Kele Okereke et sa troupe épatait littéralement la galerie avec un premier album quasi parfait, Silent Alarm. Des mélodies simples, une section rythmique impressionnante (fantastique Matt Tong à la batterie), une guitare stridente, un chant aérien pas très éloigné de Robert Smith, et enfin une production lorgnant vers la cold-wave. Parfait exemple de cette formule percutante, le tube Banquet, un des meilleurs singles sortis dans les années 2000. Le quatuor ne s'en est jamais remis, enchaînant plusieurs albums plutôt moyens, s'affadissant clairement au fil des ans. Mais le bouillon, le vrai, est pour maintenant, avec ce nouvel opus d'une tiédeur désespérante. Certes le bassiste et le batteur d'origine ont jeté l'éponge, mais on se sait pas trop quoi sauver de ces Hymns qui ne brillent d'aucun éclat. Par moments, on se croirait presque chez Coldplay. C'est dire comme c'est triste.
mardi 1 mars 2016
Fin de Party
Si la modeste vocation de ce blog n'est pas de tirer sur les ambulances mais plutôt de se tourner vers des projets réussis ou des artistes prometteurs, difficile quand même de ne pas s'attarder quelques instants sur le destin de Bloc Party. Un groupe qui incarnait, il y a une dizaine d'années, la rencontre fort excitante entre un héritage indie flamboyant et ce qu'on pouvait alors imaginer comme le futur du rock. En tout cas l'un des possibles. En 2005, Kele Okereke et sa troupe épatait littéralement la galerie avec un premier album quasi parfait, Silent Alarm. Des mélodies simples, une section rythmique impressionnante (fantastique Matt Tong à la batterie), une guitare stridente, un chant aérien pas très éloigné de Robert Smith, et enfin une production lorgnant vers la cold-wave. Parfait exemple de cette formule percutante, le tube Banquet, un des meilleurs singles sortis dans les années 2000. Le quatuor ne s'en est jamais remis, enchaînant plusieurs albums plutôt moyens, s'affadissant clairement au fil des ans. Mais le bouillon, le vrai, est pour maintenant, avec ce nouvel opus d'une tiédeur désespérante. Certes le bassiste et le batteur d'origine ont jeté l'éponge, mais on se sait pas trop quoi sauver de ces Hymns qui ne brillent d'aucun éclat. Par moments, on se croirait presque chez Coldplay. C'est dire comme c'est triste.
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