vendredi 29 janvier 2016
Mistress America, non merci
Il semblerait qu'on ait perdu Noah Baumbach . Après deux premiers films vraiment prometteurs, Les Berkman se séparent et surtout l'excellent Greenberg, qui donnait à Ben Stiller un de ses meilleurs rôles (à contre-emploi), le réalisateur américain avait explosé avec le très encensé Frances Ha, son noir et blanc allénien et son tempo virevoltant porté par l'épatante Greta Gerwig. On n'était pas obligé de crier au génie, mais difficile de résister au charme doux-amer de cette comédie indé. L'été dernier, la sortie de While we're young était donc assez attendue mais le résultat décevant, le film mettant en scène la rencontre de deux couples new-yorkais de génération différente, accumulant surtout les poncifs et traînant en longueur. Malheureusement, c'est presque pire avec ce Mistress America, co-écrit de nouveau avec Greta Gewig , une comédie qui s'enlise assez vite dans le n'importe quoi. Dommage car il y avait dans le scénario de départ une idée marrante, avec ces deux jeunes femmes d'âge différent qui se retrouvent soudain soeurs par un remariage, encore un truc générationnel. Si on pense encore à Woody Allen, cette fois, c'est plutôt pour le pire des dernières années, ces scènes de comédie un peu gênantes où on aimerait que ce soit un autre réalisateur qui tourne. Aux dernières nouvelles, Noah Baumbach n'a pourtant que 46 ans. Un peu tôt pour jouer les vieux cinéastes qui radotent.
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