samedi 13 avril 2013
Spring Breakeuuh ?
Harmony Korine serait-il un poil entubeur ? Sorti il y a déjà quelques semaines et précédé d'une efficace campagne marketing misant gros sur l'effet bikini, Spring Breakers laisse carrément perplexe. Le scénariste du génial Kids et réalisateur de Gummo a bien changé (ou c'est moi). Dans ce polar débauché qui prend pour cadre le rituel Spring Break cher aux étudiants américains, Korine semble sans cesse flirter avec les clichés qu'il dénonce. Le message du film n'est pas d'une complexité telle qu'un gosse de 10 ans, même nourri à MTV, ne puisse pas en saisir le propos, cette vacuité généralisée ici longuement pointée et déclinée. Si certaines scènes, installant une esthétique dark bubble-gum assez poétique, réussissent à nous rappeler qu'on a affaire à un type doué derrière la caméra, l'ensemble est d'une mollesse plutôt complaisante. Car c'est là le pire : on s'ennuie comme des rats morts dans ce film qui n'a rien à raconter, pas d'histoire, pas de personnages. Le comble pour un mec qui a percé comme scénariste. Sinon, les quatre copines sont effectivement sexy dans leur bikini et James Franco assure en icône gangsta rap. Mais euh, bon ?
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