En tout juste trois ans, l'ascension du jeune James Blake (même pas 25 ans) semble aussi fulgurante que justifiée. Vite repéré par les radios anglaises, le chanteur n'a eu de cesse de déployer son insolent talent, creusant une voie bien à lui, sorte de mélange assez unique entre electro, soul et dubstep. Difficile de ne pas être séduit par exemple par l'excellent Klavierwerke
Sur son nouvel album, Overgrown, Blake continue sur sa lancée et ne commet pas vraiment d'erreur. On y retrouve RZA, on explore toujours des hauteurs electro planantes et suffisamment étranges pour troubler le public de plus en plus large qui s'intéresse à lui. Le seul truc, qui vaut finalement pour les surdoués de son genre (Björk, Radiohead sont des exemples…), c'est le risque à la longue de lasser. Mais même ça, James Blake a tout le temps de l'anticiper.

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