La trajectoire parfois indéchiffrable de ce groupe indie américain croisera toujours le point d'orgue de leur inusable chef d'oeuvre Deserter's songs, sorti en 1998. Depuis, malgré quelques moments de grâce au fil des différents albums, qui ont succédé Mercury Rev n'a jamais réussi à rééditer la formule de cette pop délicate et aérienne. Au contraire, trop souvent noyé dans des arrangements ampoulés, le groupe s'est un peu perdu en route. Après 7 ans d'absence, l'arrivée d'un nouvel album et une tournée en novembre pouvait faire espérer un come-back lumineux. The Light in you n'est pas un mauvais album et certains titres, comme Central Park East ou Autumn's in the air, se révèlent même assez accrocheurs. Mais une fois de plus, les Américains cèdent à la tentation d'en faire trop et leur musique vire trop souvent vers une pop guimauve qui, on l'espère, sera moins indigeste sur scène. Dommage.
samedi 31 octobre 2015
Mercury Rev n'y est plus vraiment
La trajectoire parfois indéchiffrable de ce groupe indie américain croisera toujours le point d'orgue de leur inusable chef d'oeuvre Deserter's songs, sorti en 1998. Depuis, malgré quelques moments de grâce au fil des différents albums, qui ont succédé Mercury Rev n'a jamais réussi à rééditer la formule de cette pop délicate et aérienne. Au contraire, trop souvent noyé dans des arrangements ampoulés, le groupe s'est un peu perdu en route. Après 7 ans d'absence, l'arrivée d'un nouvel album et une tournée en novembre pouvait faire espérer un come-back lumineux. The Light in you n'est pas un mauvais album et certains titres, comme Central Park East ou Autumn's in the air, se révèlent même assez accrocheurs. Mais une fois de plus, les Américains cèdent à la tentation d'en faire trop et leur musique vire trop souvent vers une pop guimauve qui, on l'espère, sera moins indigeste sur scène. Dommage.
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